À la recherche du vêtement de moto parfait

Par Collaboration de Patrick Morin, FMQ / MégaVoyages Publié le

Tous les motocyclistes qui voyagent régulièrement sont à la recherche du vêtement parfait. Celui qui ne sera ni trop chaud, ni trop lourd, mais qui le protègera des éléments sans devenir un four par jour de canicule. Avant tout, le vêtement de moto parfait devrait servir à protéger le corps. Il doit être assez léger et  confortable,  mais  quand  même  résistant  à  l’abrasion  et  aux chocs. Et finalement, il doit être beau!

Bon, c’est vrai que la beauté est dans l’œil de celui qui se regarde dans le miroir, mais il y a aussi les autres. Le motocycliste étant un animal grégaire, qui aime s’assembler et jusqu’à un certain point se ressembler tout en restant original, il lui faut des vêtements qui plaisent à l’œil. Il veut avoir le « look ». Mettons que le cuir noir et les jeans ou la combinaison toute en cuir des pilotes de course peuvent très bien aller pour une journée de moto entre amis ou une soirée café rencontre, mais ils ne sont pas des plus efficaces et polyvalents pour le voyageur. On ne s’en cache pas, le cuir c’est lourd et ça prend l’eau quand il pleut.

Ça fait longtemps que je voyage à moto et je recherche encore ce vêtement parfait. Pour moi, c’est la recherche du Saint Graal. Je cherche cet habit qui protège autant des éléments que des blessures, qui puisse aller en soute de l’avion sans devoir dépasser le maximum de poids permis. J’ai fait l’essai de plusieurs combinaisons de vêtements textiles, jeans moto, mesh, imperméables, combinaisons une et deux pièces en Cordura, doublées de membranes Gore- Tex, et aucune ne m’a jusqu’ici plu à cent pour cent. Il y a toujours un petit défaut, il y a toujours trop de quelque chose et pas assez des autres.

Mes premiers choix de motocycliste sont allés vers des vêtements textiles peu chers. Il y a un vieux principe qui dit qu’en général, tu en as pour ton argent; tu achètes pas cher, et ça vaut ce que ça vaut. C’est ce que j’ai eu. Vous auriez dû me voir avec mon bel habit rouge et mon casque blanc. Par chance, j’avais aussi un pantalon noir, sinon on aurait dit que j’avais l’air d’une borne fontaine. Ça pouvait aller, mais mon premier long voyage, vers le sud des États-Unis, m’a fait comprendre qu’une membrane imperméable, c’est bien quand il pleut, mais c’est aussi un four qui ne respire pas. Évidemment, sur le chemin du retour, la météo n’était pas avec moi. Les prévisions de quelques averses localisées sont devenues douze heures de pluie presque sans arrêt. À chaque pas en descendant de la moto je faisais « flouche, flouche » dans mes souliers.

J’ai eu ma leçon. De toute façon, après quelques mois de moto, mon bel habit rouge avait déjà l’air d’un vêtement usagé et il laissait passer l’eau.

Aujourd’hui, je porte des vêtements avec membrane Gore-Tex qui « respire », des bottes et gants doublés en Gore-Tex et des sous-vêtements techniques qui enlèvent la transpiration pour les journées fraiches et les voyages qui m’amènent en altitude. Pour les journées chaudes d’été, je porte un manteau mesh et des pantalons de type jeans de moto avec protection pour les genoux. Le mesh, c’est bien, mais il a un gros défaut. S’il respire tant, il accélère la déshydratation. Pour les averses j’ai toujours un habit imperméable que je porte par-dessus le mesh et finalement une veste chauffante. Il suffit d’avoir le fil pour la brancher à la batterie de la moto.

Évidemment, je ne porte pas tout ça en même temps, donc il faut faire des choix ou avoir de grosses valises sur la moto. En y pensant bien, il faut aussi avoir de grosses valises pour la soute de l’avion. Ce  n’est  pas  parfait  et  c’est  même  un problème, car on doit prévoir et décider quoi apporter en fonction de la région ou du pays où on va.

Je pense toujours à mon vêtement idéal. J’aimerais avoir un vêtement qui soit à la fois chaud quand il fait froid et frais quand il fait chaud, bien ventilé et résistant à une mousson. J’aimerais aussi qu’il soit léger et puisse me protéger adéquatement des intempéries et surtout des blessures.

En fait, un seul vêtement qui fonctionne parfaitement en tout temps.

Le Saint Graal quoi !

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS



Archives – Lancement des BMW R18B et R18 Transcontinental 2022 – Les R18 aux longues jambes


AIROH J 110 le casque deux-en-un au style unique


Découvrez le guide Ulysse « L’Ontario à moto »


Archives – Ducati Monster+ 2021 – La fin d’une époque


Archives – Essai Moto Journal – KTM 890 Duke 2021


Aviator Ace 2 et Twist 3 : les nouveaux casques incontournables d’AIROH pour le tout-terrain

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *