Sonia la bikeuse

Par Moto JournalPublié le

Voici l’histoire d’une « bikeuse » nommée Sonia qui naquit à Cannes le 29 décembre 1977 avec le vrombissement d’une Harley-Davidson dans le sang.
 
Depuis que j’étais toute petite, j’enfilais le casque trop grand de ma tante pour chevaucher laHonda 125 de mon oncle. C’était certainement les plus beaux moments de mon enfance. Quel bonheur de circuler sur un 2 roues au contact de la nature environnante!

Cela a sûrement été les prémisses de ce qui me prédestinait un jour à conduire une Harley-Davidson.

Très rapidement , je m’intéressais alors aux motos de toutes sortes et je n’avais que 5 ans. Mais rapidement, j’optais pour le luxe, le confort et le ronronnement du plus beau moteur : Harley-Davidson.

Ainsi, au fil du temps, je travaillais et j’économisais mon argent dans le seul but de passer mon permis moto et de me payer la plus belle machine qui soit : une Harley-Davidson.
 
À 16 ans, je m’intéressais de près au permis moto, préférant même l’obtenir avant celui de la voiture. Ce que je fis. J’assistais assidûment aux salons de la moto, mais cette année-là, en 1996, j’y allais pour m’offrir ma première Harley-Davidson : une Sporster 883. Ma passion est tellement grande que j’ai toujours eu le pouvoir de la communiquer à quiconque m’approchait, même les plus adeptes de sportives!
 
Puis vint le moment des études. Je me lançais dans une maîtrise en Information & Communication. Il fallait rédiger un mémoire de 120 pages… Comment aurais-je pu me motiver davantage qu’en travaillant avec ma passion? Aussi décidais-je d’écrire mes 120 pages sur la tribu Harley-Davidson. Puis j’ai réalisé un petit documentaire lors d’un des rassemblements de propriétaires de motos Harley-Davidson  , ce qui me valut une mention « Bien ». Mes jurys m’ont même encouragée à publier mon mémoire et à le faire connaître. Ce que je n’ai jamais eu l’opportunité de faire, malheureusement.
 
Savourant toujours ma passion au milieu des palmiers de la Côte d’Azur, je participe à tous les rassemblements Harley. Plus encore, Tila, ma vendeuse de Harley, me propose de défiler et de présenter les vêtements Harley au salon de la moto et dans des boîtes de nuit aux soirées « bikeuses ».
 
Très à l’aise sur cette grosse Sporster 883 pesant 6 fois mon poids, j’ai décidé d’évoluer et de m’offrir une Dyna Low Rider. Un bien gros modèle pour les petits virages de la Côte d’Azur. Aimant beaucoup coucher la moto dans les virages, les repose-pieds  touchaient trop à terre. Le craquement de la pédale au sol écorchait mes oreilles, j’ai donc changé une nouvelle fois de modèle pour une Sporster 1200.
 
Puis ma vie a pris un autre cap, et je suis partie pour le grand continent américain. La séparation d’avec ma Sporster 1200 fut douloureuse, mais je savais que quelque chose d’encore meilleur m’attendait là-bas.

J’entrepris alors des études à l’UQAM, similaires à celles que je faisais en France. Je me suis retrouvée dans le programme de maîtrise en communication en multimédia interactif où l’on me demanda de réaliser un projet interactif. Encore une fois, comment aurais-je pu me motiver davantage qu’en travaillant avec ma passion? J’ai alors choisi de recréer toutes les sensations que l’on peut ressentir sur une Harley-Davidson via les nouvelles technologies. Ce fut une longue entreprise demandant beaucoup de courage pour quelqu’un qui détestait la programmation. Mais avec des tuyaux et des haut-parleurs, j’arrivais néanmoins à recréer idéalement le ronronnement de la Harley.
 
Lors de mon année universitaire, je suis allée au Grand Centenaire Harley qui se déroulait à Daytona Beach afin d’enrichir mon projet. Là-bas, j’ai loué une Deuce et participé durant une semaine à tous les événements. J’ai même réalisé l’un de mes rêves fous : faire rentrer la Harley dans la chambre de l’hôtel pour me réveiller à ses côtés au petit matin!
 
En 2006, ce fut la rencontre avec Claude. Là, ça faisait trop longtemps que je ne pilotais plus de moto, le manque était trop grand. Puis je me suis mariée : mon rêve de petite fille était de me marier en Harley-Davidson. J’ai donc visité la concession Harley Montréal et mes yeux ne se posaient que sur ce modèle tellement parfait pour moi : la Low Boy. Cela n’a pas été long pour que cette machine devienne la mienne!

Mon mariage a fait l’émerveillement de tous. Mon mari et moi, nous nous sommes rejoints  sur des Harley devant l’église. C’était magnifique et j’étais vraiment comblée. C’était le plus beau jour de ma vie.
 
Aujourd’hui, Claude vient d’obtenir son permis moto.

Il a le projet lui aussi de rouler en Harley.

Et nous avons le projet de parcourir beaucoup, beaucoup, beaucoup de kilomètres…

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