Quel type de motard êtes-vous?

Par Jean-Pierre Fréchette, d.g. FMQ Publié le

Il existe plusieurs types de motocyclistes tout comme il existe plusieurs types de motos. Certes, il y a un point commun entre toutes ces personnes qui partagent la même passion, celui de rouler et de conduire avec ce sentiment de liberté et d’indépendance que procure la moto, mais il peut être intéressant de réfléchir un peu plus à cela.

JE COMMENCE PAR MOI EN VOUS DÉCRIVANT MON PROPRE CHEMINEMENT!

Plus jeune, c’est-à-dire vers les 5 à 7 ans, je connaissais une personne qui avait un scooter et elle me faisait faire des tours en ville, une activité occasionnelle que j’aimais par-dessus tout et qui, déjà, me donnait un sentiment de découverte et d’exploration du territoire. Par la suite, durant les étés de mes 13 et 14 ans, j’ai eu l’opportunité de conduire une petite Honda, une 125 cm3, que j’apprenais tant bien que mal à manier sur des chemins de sable qui menaient au lac Pythonga, au nord de Maniwaki. La sensation du vent dans mes cheveux, le glissement ou le coulage de la roue arrière dans les courbes ensablées, les odeurs de pin et de sapin, tout cela est demeuré bien gravé dans ma mémoire.

Moi à 17 ans!

À 17 ans, au moment où j’ai eu ma première moto, une Jawa 250 usagée payée à peine 250 $ et revendue pour le même montant l’année suivante, je me suis lancé dans la circulation urbaine sans trop me poser de questions sur le style de motard que je voulais être. Il est certain que si j’avais habité en région, à la campagne ou sur une ferme notamment, je me serais probablement procuré un motocross, mais en tant que citadin je me suis fait influencer par des amis qui m’avaient laissé conduire leurs propres motos, telles que des BSA 650, BMW 750, Honda CB, etc.

C’est ainsi que je me suis résolument tourné vers des motos plus sportives avec l’achat d’une KZ 750, que j’ai eue quelques années. Une moto nerveuse et très rapide mais sujette à des désajustements fréquents de carburateur si je tordais trop souvent la poignée au maximum. Par la suite, j’ai acquis une Honda CB 750 DOHC; il s’agissait d’une moto qui avait une tenue de route assez exceptionnelle, stable, facile à manier et DOTée d’une accélération surprenante, mais que je me suis fait voler après quelques années, juste après l’avoir remise à neuf!

Pour me consoler, la monture suivante a été une Suzuki GS 1100, une moto de performance qui, pour l’époque, m’a procuré plein d’agréments et de fierté ainsi que la sensation de faire corps avec la route. C’est une moto que j’ai modifiée progressivement en Café Racer et que j’ai pu conserver pendant 11 belles années avant de me calmer vers le début de la cinquantaine, en achetant ma première Road Star Silverado. J’ai conservé cette dernière pendant plus d’une douzaine d’années avant d’acquérir à peu près le même modèle en 2014, avec une Midnight Road Star que j’ai encore.

Du monde de la moto sportive au monde de la custom, il y avait peut-être un assez grand pas à franchir, mais finalement j’ai rapidement apprécié le confort, le « torque – ou le couple en français », la stabilité sur la route liée au poids ainsi que le son des 50/50 associé à ce genre de moteur V-Twin. Il est certain que si j’en avais vraiment envie ainsi que les moyens, je posséderais probablement plus d’un type de moto, mais je me contente pour le moment de me rincer l’œil quand je participe aux Salons de la moto ou quand je vois de beaux engins sur la route.

Depuis que j’ai eu le plaisir de rejoindre l’équipe de bénévoles qui maintient la FMQ à bout de bras, je me suis intéressé également à d’autres types de motocyclistes et aux différentes organisations qui les représentent ou qui les soutiennent. Certains organismes sont axés vers la formation des débutants qui veulent apprendre à bien maitriser leur monture, alors que d’autres mettent en valeur des motards extraordinaires, des légendes vivantes dont les talents et les expériences de route nous impressionnent tous et chacun. Il est fascinant de voir à quel point le milieu de la moto est à la fois hétéroclite et pourtant très homogène dans ses valeurs fondamentales de liberté et d’indépendance.

Pour moi, que vous soyez seulement intéressé par une mobylette ou un scooter afin de facilement circuler en milieu urbain, que vous disposiez d’un trois-roues ou d’un Spyder, ou que vous soyez un passionné de mototourisme, un fanatique de hors-route ou un amateur de compétition sur les circuits, vous êtes tous des motards à différents degrés et, à ce titre, vous méritez le respect des autres usagers de la route et vous devez continuer à faire valoir vos droits au sein de vos organisations respectives.

Peu importe le type de moto que l’on possède, l’important est d’être heureux, confortable et sécuritaire avec l’engin que l’on conduit. Par contre, il faut aussi demeurer conscient de qui nous sommes en tant qu’usager vulnérable de la route. On doit être ouvert à l’idée de vivre notre passion malgré les risques et aléas de la route, tout en étant ouvert à l’idée d’investir dans notre sécurité pour minimiser ces risques. Bref, soyons toujours prêts et vigilants!

En terminant, je vous invite à prendre quelques minutes afin de consulter la rubrique « Types de motos » de la SAAQ.

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5 thoughts on “Quel type de motard êtes-vous?

  1. Tous des motards ??? Oui d’accord sauf les scoots deux et trois roues qui pour la plupart se prennent pour des caïds de la route.
    Je suis vieux motards de 68 ans avec cette année 50 ans de moto derrière moi, du 125 au 1200 GS adventure, 30 000km l’année. Oui oui motard bmw et je fais signe à tous le monde même les 50, sauf bien entendu vous l’aurez deviner les scooters
    Motardement votre.

  2. J’ai 72 ans, j’ai eu 14 japonaises hyper sport. La première m’a été offerte à 14 ans par un cousin qui pour suivre la mode s’est acheté un scooter. Il m’a donné sa flandrin, moteur sachant, 3 vitesses au guidon. Plus tard, une 400 dtmx, puis une 600 xj, une 750 kawa…et dès que j’ai eu un salaire décent, 900 ninja, 1100 roadster, puis retour sur zx9r et à nouveau 1100 zrx. Président d’un clubs 3 clubs, les NO LIMIT, à Carnoux, Lyon et Orléans. je me suis régalé sur les routes de Provence, les monts du lyonnais et les routes des châteaux de la Loire. Ma dernière fut une Ź750 magnifique avec ABS. A 60 ans, on commence à réfléchir. Puis suite à un épouvantable drame, mon fils s’étant tué avec son 1200 Buell, je l’ai revendue et j’envisage un custom

  3. Pour moi il y a les guêpes qui sortent que l été ,belles machines, belles équipements. Il y a aussi les roules toujours machines moins flamboyante équipements plus sommaire mais tout aussi confortable ,que l’on retrouve au millevache en décembre ou aux pingouin en Espagne en janvier

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