Casque protecteur: ce qu’il faut savoir…

Par Société de l’assurance automobile du QuébecPublié le

Porter un casque, c’est la loi. Porter un casque conforme aux normes, c’est aussi la loi.
Le port du casque est obligatoire. Le casque doit être conforme à une des normes citées dans le Règlement sur le casque protecteur. Les normes de fabrication reconnues au Québec sont les suivantes :

• DOT FMVSS 218 du Department of Transportation des États-Unis;

• Snell Memorial Fondation;

• CAN-3-D230 de l’Association canadienne de normalisation;

• Specifications for Protective Headgear for Vehicular User Z90.1 de l’American National Standard Institute;

• British Standards Institute;

• ECE Regulation 22 de la United Nations Economic Commission for Europe.

Au Québec, la norme DOT est la plus courante. Elle est obligatoire aux États-Unis. C’est une norme minimale. Un casque certifié DOT porte l’étiquette « DOT » à l’arrière du casque. On trouve aussi des casques certifiés Snell (organisme indépendant américain) ou ECE (norme obligatoire en Europe). Ces deux normes sont semblables sur plusieurs points; la norme Snell visant une harmonisation avec la ECE. La norme Snell comporte plus de tests, comme un test d’impact sur la visière et est exigée pour les casques des coureurs en moto de la majorité des compétitions, notamment le championnat canadien. Un casque certifié Snell ou ECE passe donc plus de tests qu’un casque DOT. Il est donc probable qu’il offre une meilleure protection. Par contre, les normes Snell et ECE sont majoritairement vues sur des casques intégraux ou modulaires et très rarement sur des casques ouverts.

L’étiquette témoignant de la conformité doit demeurer en tout temps sur le casque.

Un casque qui s’harmonise avec la couleur de sa moto, c’est cool, mais un casque d’une couleur claire pour être mieux vu, c’est plus sécuritaire.

Il est préférable de choisir un casque de couleur voyante (blanc, jaune, orange, etc.) ou avec des motifs contrastants. Plusieurs automobilistes impliqués dans des accidents avec des motos ont déclaré qu’ils n’avaient pas vu la moto. Porter un casque voyant améliore les chances d’être vu et réduit les risques d’accident.

Un casque bien ajusté va bien protéger la tête.

Une fois en place, un casque bien ajusté doit toucher en tout point la surface de la tête, sans être trop serré. Il ne doit bouger dans aucune direction si on le pousse d’un côté ou de l’autre ou d’avant en arrière. Une fois le casque attaché avec les sangles, il faut aussi vérifier s’il est possible de l’enlever en tirant sur la base du casque à l’arrière (où est située la marque DOT) et en le faisant pivoter vers l’avant. S’il est possible d’enlever le casque de cette façon, il est probable qu’il sera arraché de la tête en cas d’accident et qu’il n’offrira alors aucune protection. Il est recommandé de porter un casque environ 20 minutes en boutique avant de l’acheter, afin de s’assurer qu’il demeure bien ajusté sans créer d’inconfort. Le confort d’un casque est important, car le motocycliste ne pourra pas porter longtemps un casque inconfortable.

Un casque ouvert permet de sentir le vent sur sa peau, mais aussi les cailloux et les gros insectes.

Un casque intégral est recommandé, car il offre une meilleure protection que le casque ouvert, notamment contre les gros insectes ou contre les débris projetés par le pneu d’un véhicule sur la route. Les études démontrent que la gravité des blessures à la tête lors d’un impact est supérieure si le motocycliste porte un casque ouvert plutôt qu’un casque intégral. De plus, le casque intégral protège davantage la mâchoire et le visage en cas d’impact que le casque ouvert. Le casque intégral réduit aussi la fatigue causée par le bruit du vent, améliorant ainsi l’attention du motocycliste.

Acheter un casque usagé peut vous faire épargner des sous, mais peut-être pas votre vie.

Il n’est pas recommandé d’acheter un casque usagé. Un casque a une durée de vie moyenne de 3 à 7 ans, car les matériaux qui le composent sont altérés par l’exposition aux rayons UV du soleil. De plus, à la suite d’une utilisation prolongée, les matériaux à l’intérieur du casque se déforment et le casque perd alors sa capacité d’absorption des chocs.

La date de fabrication est inscrite à l’intérieur du casque et il est ainsi possible de connaître l’âge de celui-ci. Cependant, la date d’achat d’un casque neuf est plus importante que la date de fabrication, puisque l’usure débute dès que le casque commence à être utilisé. L’usure du casque est proportionnelle à son utilisation.

Le casque peut aussi avoir subi un impact majeur qui peut l’avoir affaibli. Il est recommandé de remplacer un casque qui a subi un tel impact par un casque neuf.

Pour plus d’informations, consultez les guides d’achat au www.saaq.gouv.qc.ca/guidemoto.

Source : Société de l’assurance automobile du Québec 

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